Mélancolie dans laquelle s’additionne le départ d’un pays où j’ai peu de raisons de retourner et séparation d’avec A. Longue dernière promenade au zoo, puis nous allons dîner au Viet Nam avant de rentrer à l’hôtel serrer mes dernières affaires. Je laisse enfin le Park et sa merveilleuse animation nocturne. Ces Tropiques que je ne reverrai peut-être jamais. (..)
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Nous avons quitté le quai après mille salutations et baisers. Scène touchante : une vieille femme devant moi, fort émue, est accompagnée d’un homme jeune qui, au moment de la quitter, presse sa main et la lui embrasse en sanglotant fort, dans la meilleure tradition sensible des gravures du XVIIIe. A est bouleversé et tire des conclusions fort justes quant à cette femme. “Une femme qu’on aime tant ne peut être qu’une brave femme, si elle est ta compagne de cabine – je me souciais fort de celle-ci – tu n’auras je pense guère à t’en plaindre.”