Les derniers voyages d’Alfred Métraux

7 - Vers Trujillo en ferrocaril


« Comment décrire ce paysage à la fois changeant et monotone ? »


Rien de plus sinistre que les deux rues de ce village

dans ce creux surchauffé (…)
Derrière nous, les sommets grisâtres, verdâtres, à travers lesquels le rio Santa s’est frayé un passage. La chaleur est forte. Je m’amuse à imaginer mon état d’esprit si j’étais condamné à vivre dans un tel site. L’ennui, l’oppression, le désespoir.

Sur la ligne de chemin de fer Caraz – Chimbote et Trujillo

Nous prenons le train à 1h 30. (…) Nous descendons à une vitesse de 25 ou 30 kms la vallée du rio Santa.

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Les montagnes sont dénudées ; elles ont des reflets métalliques et brillent sous le soleil. Par moments, des traînées rouges ou vertes. Des gares avec des baraquements ou des maisons avec des chambres sans fenêtres où logent les ouvriers.
Comment décrire ce paysage à la fois changeant et monotone ? (…)
Avant d’arriver à Chimbote le train quitte la plaine cultivée pour s’engager dans un désert de sable où l’on distingue des vestiges d’édifices indiens.